dimanche 28 avril 2013

Mardi 16 avril, départ.

   Après avoir dégraissé un peu mon sac dans la nuit - qui pesait 28kg ! - mais ma non-habitude de l'avion m'avait fait complètement oublier ce critère de sélection. Pour moi à partir du moment où j'avais réussi à fermer mon sac c'était bon - je pars vers 7h du matin pour l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle.
Changement à Châtelet, je laisse passer un RER B en pensant que le suivant sera plus direct ce qui n'était absolument pas le cas. Me voici en tout cas, peu avant 8h, filant droit vers l'aéroport, le ventre un peu noué.
Il faut ensuite prendre la navette pour aller au Terminal 1, où je retrouve Astryd qui s'envole ce matin là vers Leipzig.
Pesée et enregistrement du sac. 22kg (officiellement on m'en autorisait 20). La madame ne dit rien et je ne paie pas de supplément.

J'accompagne Astryd à sa porte d'embarquement et je me dirige vers les contrôles que je dois passer pour sortir de l'espace Schenghen dont l'Irlande, comme le Royaume-Uni, ne fait pas partie. Ma carte d'identité a disparu. J'espère qu'elle est au bureau d'enregistrement, mais on ne peut bien sûr absolument pas y retourner directement. Il faut monter à l'étage, passer la douane, sortir, prendre un ascenseur, redescendre. M'y voici. Elle ne réagit pas en me voyant, je m'inquiète un peu plus, mais la carte était bien sous son clavier, sans même qu'elle s'en soit rendu compte. Ouf. Je remonte.
Une fois passé le contrôle d'identité (il y avait une cabine futuriste qui était censée contrôler tout ça toute seule, mais un monsieur avait l'air coincé à l'intérieur...) j'achète un petit quelque chose au duty free pour l'irlandaise qui doit m'accueillir ce soir (la copine du frère d'une amie de ma soeur Camille, admirez un peu le réseau). La vendeuse emballe les petits tubes de crème dans un sac plastique hermétique pour le contrôle suivant qui m'attend. Encore des tapis roulants pour aller à la bonne porte, "Bienvenue à Paris" disent les panneaux.
Là il faut faire scanner son bagage cabine et tout ce qu'ils voudront. Sac à main, manteau, sortir l'ordinateur du sac à dos, et finalement déposer aussi mes chaussures.
Devant moi c'est un monsieur en fauteuil roulant qui vient de passer le portique, ils sont tout un tas à vérifier le fauteuil - qui a pourtant l'air d'être fourni par l'aéroport lui-même - et je passe plusieurs minutes en chaussettes. Mais j'avais prévu le coup, elles ne sont pas trouées.

Ensuite je suis tranquille jusqu'à l'embarquement, j'ai acheté la veille le numéro spécial de Marianne sur la Mort, je m'y attaque (je n'ai pas peur en avion je vous rassure). Un bel avion Aer Lingus pour Cork est en face de moi, blanc et vert. 
10h et quelques, l'embarquement commence. Je suis assis près du hublot, un peu derrière l'aile gauche, dans un rang vide à part une personne à l'autre extrémité. Mot de bienvenue du commandant, en anglais et à débit "natif", consignes de sécurité, la passerelle se replie et s'éloigne de nous, on s'éloigne d'elle, on se dirige vers la piste.
Moteurs, accélération, encore, encore plus, et décollage. Go ! (j'aime bien les décollages :o))


Je vois une petite ville résidentielle, Roissy ? On décolle plein sud alors. J'essaye de repérer si je vois Paris, mais c'est évidement très dense tout ça. Là, une tour haute et noire toute seule, Montparnasse. Et voici la Tour Eiffel et la Défense. Tout ça fait terriblement maquette, je m'amuse de vous savoir là-dedans pour la plupart, et je réalise que je suis vraiment partie.


2 commentaires:

  1. "on se dirige vers la pise." ?! Oo mais tu ne vas pas en Italie que je sache !!

    J'aime bien ton style ma cousine,
    Bisous
    MC

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  2. Ahah, ça ne m'étonne pas trop de pouvoir compter sur toi pour ce genre de trucs. Merci, ça prouve bien que personne n'avait lu ça aussi attentivement jusqu'ici :D
    bisous !

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