samedi 4 mai 2013

Visites...

   A partir du mercredi 17 avril, j'ai beaucoup visité. La ville, des appartements, quelques musées, bibliothèques, quartiers, ce qui pouvait me tomber sous les yeux et sous les pas.

Mercredi 17 je suis partie un peu en retard pour une visite très au nord de la ville et me suis un peu perdue pour y aller ce qui m'a fait arriver une demie-heure en retard. Le propriétaire, un Irlandais d'une soixantaine d'années, m'a fait visiter cette maison typique avec bow window, cuisine à l'arrière donnant sur une courette/jardin, mais cuisine très grande, dans une espèce de haute véranda en bois, et jardin avec arbre fruitiers... et vue imprenable sur les gradins du stade de Croke Park !
Deux autres personnes habitent ici, une jeune professionnelle polonaise et un étudiant italien, que je croise car il occupe pour le moment la chambre à louer (celle dans laquelle il emménagera ensuite est plus petite, il profite).
Le propriétaire est sympathique, la maison grande, un peu en désordre, mais surtout assez sale... je pense que si je mettais mon doigt n'importe où dans la cuisine, il resterait collé. Et puis c'est assez loin du boulot.
On verra.

Je repère le lieu de ma deuxième visite, un peu plus vers le centre, et déjeune en face dans un pub, où on me propose de la soupe ou un sandwich. Bon. Sandwich, et Guiness tout de même, mais une demie-pinte ça suffira, je suis une fille quand même.
Ce deuxième appartement est habité par trois étudiants brésiliens, ici pour apprendre l'anglais, et qui s'étonnent que, venant de Paris, je sois venue m'enterrer à Dublin. Hum, que dire, ils sont de Rio de Janeiro... L'un d'entre eux a perdu son travail et change donc de piaule pour quelque chose de moins cher, probablement en partageant sa chambre. L'appartement n'est vraiment pas très grand, et ce serait peut-être difficile de ne pas du tout avoir les mêmes contraintes horaires. Je rencontre les deux autres brésiliens dont l'un est en pleine cuisson de son déjeuner. On verra.
Ensuite je remonte un peu vers le nord repérer le lieu de ma troisième visite du jour. C'est donc plus loin du centre et du boulot, dans une résidence surveillée, grillagée... Bof.

Rendue un peu confuse par ces deux logements dont je n'arrive finalement plus à décider si l'un m'irait plus que l'autre, je me rapatrie vers le centre par la très large O'Connell Street où le vent soulève les journaux, où je croise quelques personnes déjà assez éméchées, semble-t-il, à 14h, et où un homme assez imposant, probablement saoul aussi, s'écroule sur le trottoir à la sortie d'un fast-food sans éveiller d'intérêt.
(Je pense qu'il était un régulier et un perturbateur, le vigile voire le patron l'a vu sortir et l'a je crois surveillé du coin de l'oeil. Et j'ai vu deux semaines plus tard un monsieur blessé à cet endroit avec plusieurs passants autour attendant pour lui les secours. Mais cette scène était tout de même saisissante).

Me revoici vers le Trinity College et Dame Street, sur la rive sud. Le sandwich ne me tient pas bien au corps et je prendrais bien quelque chose de sucré. Mais j'ai une botte secrète : très bien informée par une précédente dublinoise temporaire je sais que se trouve ici le délicieux Queen of Tarts, salon de thé qui sert paraît-il les meilleures douceurs de la ville.
M'y voici.
Le prix des jus de fruits est déjà une caresse (1,95€, quand on vient de Paris c'est un petit miracle), et la carte des desserts fournie. Je vais prendre le carrot cake tiens, comme je viens d'avoir ma petite période où j'en ai cuisiné plein, je vais comparer.
                           
Euh, non, pas comparer en fait, j'ai rien dit. La vache. Miam. Slurp, pardon, c'est trop bon.
Voilà, Queen of Tarts, c'est pour les gens qui ne savaient pas qu'ils avaient envie de venir me voir, eh bien venez pour le carrot cake.

Je repasse par l'appartement, vérifie mes mails et discute un bon moment avec Larragh puis repars visiter mon dernier appart de la journée. Plus grand (évidemment, avec 100€ de plus en fait ça fait une différence), le gars qui quitte la colocation est français, il travaille depuis un moment à Dublin mais a gardé un accent pas possible :o) Les autres colocataires sont un irlandais (Finnbar de son prénom), et deux mexicains je crois, que je n'ai pas vus. Même si je ne me déclare pas candidate je suis assez rassurée par l'endroit. On trouve des appartements sympas dans Dublin.
Je repars de chez eux et tourne à gauche dans Buckingham Street Upper (beaucoup de rues s'appellent selon les parties "Upper" et "Lower") pour repérer l'emplacement de Connolly Station, où je pourrais prendre le DART (le RER, à peu près). Le vent est absolument dément et m'empêche quasiment d'avancer.
Dans la gare j'ai beau chercher je ne trouve pas d'information sur les tarifs. Voici tout juste les dépliants pour les horaires vers les autres villes d'Irlande. Je rentre en longeant la ligne de tram et je crois comprendre qu'ils ont un système de carte magnétique sur laquelle on met de l'argent en fonction de ses besoins, un peu comme l'Oyster card londonienne, mais pas plus de clarté sur le prix des trajets.

J'envoie quelques mails, je repère trois appartements sur le site que j'utilise et qui sont tout près du boulot, ça se serait bien ! Je continuer à naviguer entre mon ordi qui est un peu fatigué et met parfois plus d'un quart d'heure à s'allumer et un ancien ordinateur de Larragh qu'elle me prête. On dîne tard, je remets à jour mes contacts dans le portable en rajoutant le 0033 à ceux qui ne l'avaient pas.

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